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    Le samedi 13 septembre 2008

    La Déclaration des Nations Unies sur les droits autochtones a un an
     
    Le chef  de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL), Ghislain Picard (Photo André tremblay, La Presse)

    Le chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL), Ghislain Picard
    Photo André tremblay, La Presse

     
    La Presse Canadienne
    Montréal
     
    L'Organisation des Nations Unies (ONU) a adopté il y a un an, le 13 septembre 2007, sa Déclaration sur les droits des peuples autochtones.
      
     
     
    Le chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL), Ghislain Picard, profite de cet anniversaire pour dénoncer ce qu'il considère comme un refus du gouvernement canadien d'appuyer cette reconnaissance internationale des droits fondamentaux des peuples autochtones.
     
    L'APNQL se dit déterminée à prendre part à la campagne électorale fédérale et a déjà acheminé ses revendications aux partis politiques. On y retrouve notamment la question de la reconnaissance des Premières Nations, la conclusion d'accords territoriaux, fiscaux et financiers et le remplacement de la Loi sur les Indiens par une Charte des Premières Nations.
     
    Le chef Libéral Stéphane Dion s'est engagé pour sa part à signer cette Déclaration, revenant ainsi sur la sur la position adoptée par le gouvernement Conservateur.

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    Le samedi 13 septembre 2008

    Participation des Hurons-Wendat au 400e: «On nous a traités d’égal à égal»
     
     
    Max Gros-Louis parmi les dignitaires invités au salut à Champlain, le 3 juillet (Photothèque Le Soleil, Patrice Laroche)
    Max Gros-Louis parmi les dignitaires invités au salut à Champlain, le 3 juillet
    Photothèque Le Soleil, Patrice Laroche

     
    Claude Vaillancourt
    Le Soleil
    Québec
     
    Le grand chef de la nation huronne-wendat, Max Gros-Louis, est comblé de satisfactions : au-delà des installations permanentes qu’ont apportées les festivités du 400e anniversaire de Québec, c’est la reconnaissance de son peuple qui sort grande gagnante de ces longs mois de célébrations.
      
     
    «Nous avons profité du 400e comme le 400e a profité de nous, juge le grand chef. Nous n’avons pas joué un rôle de second plan. Pour la première fois, on nous a reconnus comme nation participante, tant ici qu’à l’extérieur du Canada.»
     
    À l’abri d’un arbre, aux abords de la rivière Saint-Charles — la rivière Akiawenrahk dans la langue du peuple wendat — le grand chef, aujourd’hui âgé de 77 ans, cherche du coin de l’œil, des cascades du temps de son enfance. Des chutes comme on en trouve à plusieurs autres endroits sur la rivière qui traverse Québec de bord en bord. «Je venais souvent ici, quand j’étais jeune», dira-t-il.
     
    Et comme le temps porte aux confidences, il veut bien livrer le fond de sa pensée sur les jours qu’il vient de vivre à l’occasion du 400e anniversaire de la Ville de Québec.
    «On a fêté le 400e de la Ville de Québec, rien d’autre, précise d’emblée le grand chef. On n’a pas fêté d’autre chose. On n’a surtout pas fêté l’arrivée des Européens dans nos territoires.»
     
    Mais, cela dit, Max Gros-Louis voit d’un bon œil ce qu’il vient de vivre.
     
    «On a été les ambassadeurs du 400e en France, analyse le grand chef. On s’est couché tard et levé tôt. On a dit aux Français de venir à Québec et, pourquoi pas, à Wendake aussi. On leur a dit qu’on serait heureux de les accueillir. On a été présent pour l’ouverture officielle des Fêtes et on a aussi organisé des fêtes dans la réserve.»
    Hôtel-musée et Kiugwe
     
    Il estime que les Hurons de Wendake ont profité à plein de la période d’effervescence qui a marqué ces célébrations. «Notre hôtel-musée est un succès sous toutes les formes, le spectacle-concept Kiugwe a attiré les gens bien que la pluie ne nous a pas aidés et notre pow-wow du début de l’été a comblé les foules. Bref, nous sommes satisfaits.
     
    «Mais ce qui me réjouit surtout, c’est qu’on nous a traités d’égal à égal, de peuple à peuple. Autant ici qu’à l’international. Ça, on ne pourra plus nous l’enlever.»
     
    Le grand chef rajoute que Québec et Wendake ont été les hôtes, cette année, de l’Assemblée des Premières Nations du Canada. «Même le maire Labeaume nous a reçus, cela a été très apprécié,» a-t-il conclu avant de faire quelques pas sur le Sentier des rencontres, ce nouveau réseau pédestre qui traverse la réserve, en bordure de la rivière qui longe l’hôtel-musée.
     

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  • Manifestation

    Les Autochtones célèbrent le 1er anniversaire de la Déclaration de l'ONU

    LCN
     
    (Avec PC) - Une manifestation de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) a eu lieu cet après-midi à Montréal pour souligner le premier anniversaire de l'adoption par les Nations Unies de la Déclaration sur les droits des peuples autochtones. Le gouvernement conservateur avait refusé, l’an passé, d’y apposer sa signature.

    Les Autochtones ont profité de cette journée pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme un refus du gouvernement canadien d'appuyer cette reconnaissance internationale de leurs droits fondamentaux.

    L'APNQL entend prendre part activement à la campagne électorale, en revendiquant la conclusion d’accords territoriaux, fiscaux et financiers, en plus du remplacement de la Loi sur les Indiens par une Charte des Premières Nations.

    Le chef libéral Stéphane Dion s’est engagé pour sa part à signer la Déclaration.


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  • Mashteuiatsh
    Air vicié
    Mise à jour le jeudi 11 septembre 2008, 17 h 31 .


    À Mashteuiatsh, l'édifice public Kassinu Mamu qui abrite les écoles primaires et secondaires, les services pédagogiques et le Centre de développement de la main-d'oeuvre, est aux prises avec un problème de qualité de l'air.

    Une dizaine d'employés sur les 500 personnes qui fréquentent quotidiennement l'établissement ont éprouvé des malaises. Cela n'est pas la première fois, mais les cas se sont multipliés depuis le printemps. « Il y a eu des malaises, des maux de tête, des maux de gorge. Des gens en importance ont senti des malaises », indique le chef Gilbert Dominique.

    Le conseil de bande a alerté les spécialistes de la Santé publique, qui a effectué plusieurs analyses des lieux. Ces analyses semblent incriminer la présence de moisissures dans la structure du bâtiment. « Nous avons des résultats partiels. Je pense qu'on doit compiler toutes ces analyses-là avant de se prononcer ou de faire un lien de causalité », affirme cependant le Dr Léon Larouche, médecin-conseil à la Santé publique.

    Par mesures préventives, le conseil de bande a fermé une partie du vieil édifice qui était utilisé autrefois comme pensionnat autochtone. Les services qui y avaient leurs locaux ont été logés ailleurs à Mashteuiatsh.

    La rentrée scolaire a également été retardée d'une semaine.

    Extrait audioUn reportage de Dominique Rivard



    http://www.radio-canada.ca/regions/saguenay-lac/2008/09/11/004-moisissures.shtml

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  • Gatineau
    Des Autochtones se font entendre
    Mise à jour le vendredi 12 septembre 2008, 13 h 14 .


    Quelque 150 Autochtones ont participé à la manifestation.
    Quelque 150 Autochtones ont participé à la manifestation.
    Environ 150 Autochtones ont manifesté, vendredi matin, devant les bureaux du ministère des Affaires autochtones et du Nord à Gatineau pour dénoncer le sous-financement de leurs écoles. Des Algonquins de Lac-Barrière et de Kitigan Zibi et des Attikameks de Manawan et de Wemotaci se sont indignés du fait que le gouvernement fédéral n'a pas revu la formule de financement de l'éducation autochtone depuis 20 ans.

    Selon Gilbert Whiteduck, chef de la communauté algonquine Kitigan Zibi, ce sous-financement a des conséquences sur les jeunes de la réserve. « On a des jeunes qui perdent espoir. Comment on peut permettre à un jeune de 5 ans, 6 ans, 7 ans, de perdre espoir dans le futur, de dire : "Oui, il y a une possibilité de poursuivre mon éducation." Parce que l'école ne peut pas donner une éducation de qualité », déplore-t-il.

    « On a 0 $ pour les technologies, ordinateurs, tout ça, les sports et loisirs, le langage en voie de disparition. Nous autres, on tient à notre langage », explique le jeune Autochtone Sébastien Méquish.

    Les organisateurs de la manifestation ont voulu profiter de la campagne électorale fédérale pour attirer l'attention sur ce problème, qui est une priorité pour eux. Ils espèrent que les candidats aux élections fédérales feront valoir leur opinion sur le sujet d'ici la fin de la campagne.

    Extrait vidéoMireille Allaire s'est rendue sur place.


    http://www.radio-canada.ca/regions/ottawa/2008/09/12/003-manif-autochtone.shtml

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