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    Mise à jour le dimanche 23 avril 2006 à 23 h 00
     

    Ontario

    Nouvelle entente

    Un Mohawk à Caledonia

    Les négociations sont suspendues entre le gouvernement ontarien et les autochtones des six nations de Caledonia, en Ontario, mais une seconde entente de principe survenue entre les parties permet de croire que les barricades érigées depuis deux mois pourraient bientôt être levées.

    Les autochtones ont profité d'un répit dans les discussions, dimanche, pour étudier le document. Le conseil des chefs doit soumettre le document à la communauté avant de poursuivre les négociations avec le gouvernement.

    La route principale qui mène au terrain, que revendiquent les autochtones, et qui fait l'objet de spéculation immobilière, est bloquée depuis près de deux mois. Pour le moment, la police provinciale n'envisage pas le recours à la force. Des centaines de résidents non autochtones de la région manifesteront leur soutien à leurs concitoyens des Six Nations lundi soir.

    Accord sur un cadre de discussions

    Samedi, la communauté autochtone des Six Nations, Ottawa et le gouvernement ontarien se sont entendus pour poursuivre leurs négociations.

    À l'issue de pourparlers amorcés vendredi matin, ils ont convenu de nommer des représentants pour poursuivre la discussion. Ces représentants devraient être nommés d'ici deux semaines. Ils auront pour mandat de négocier un règlement du différend territorial qui a soulevé de vives tensions en Ontario.

    Dans la bonne voie

    Clyde Powless

    Clyde Powless

    « C'est un pas de bébé dans la bonne direction » a déclaré samedi Clyde Powless, porte-parole des manifestants. « Nous nous sommes entendus pour continuer de nous parler, ce qui est toujours une bonne chose », a-t-il expliqué, ajoutant que « si un dialogue avait existé, je crois sincèrement que tout ceci n'aurait pas eu lieu. »

    Les protestataires sont toujours déterminés à défendre cette terre, selon M. Powless, qui dit sentir que la tension est toujours présente. Ils monteront la garde tant que les policiers feront de même, a-t-il précisé.

    Les Mohawks redoutent une nouvelle intervention policière, semblable à celle menée à l'aube, jeudi. Seize d'entre eux avaient alors été arrêtés, puis accusés d'assaut et de méfait.

     

     

     

     


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  • Les négociations avec le gouvernement qui se sont poursuivies, samedi, sont un pas dans la bonne direction, ont assuré les protestataires autochtones. Ils ont cependant refusé de démanteler leurs barricades en raison de l'importante présence policière dans le secteur.

    Depuis sept semaines, les protestataires occupent 40 hectares de terrains dans la communauté de 10 000 habitants de Caledonia, située au sud d'Hamilton.

    Les gouvernements provincial et fédéral ainsi que le conseil des Six Nations ont mandaté des représentants qui auront l'autorité nécessaire pour négocier un projet d'accord.

    Les discussions entamées vendredi se sont poursuivies pendant toute la nuit et le chef mohawk, Allen MacNaughton, a affirmé qu'elles avaient été fructueuses, bien que certains points importants demeurent litigieux.

    Un porte-parole des opposants, Clyde Powless, a confirmé que le fait que des discussions soient entamées constituaient un élément positif.

    "Je crois sincèrement que si le dialogue avait été ouvert auparavant, nous n'aurions pas eu besoin de construire des barricades."

    Il a par ailleurs dit que les négociations n'étaient pas assez avancées pour que les protestataires démantèlent leurs barricades.

    Anne-Marie Flanagan, la porte-parole du ministre des Affaires autochtones ontarien David Ramsay, n'a pas voulu confirmé la progression des pourparlers, mais elle a assuré que la signature d'un projet d'accord était un bon début.

    Le conflit s'est envenimé jeudi lorsque la police a tenté de mettre un terme à l'occupation des autochtones.

    Au moins 16 personnes ont été arrêtées après l'intervention de la police.

    La Police provinciale de l'Ontario a annoncé qu'elle ne pensait pas intervenir de nouveau.



    http://matin.qc.ca/canada.php?article=20060422211918

     

     

    PORT ELGIN, ON, le 22 avril /CNW/ - Le président du Syndicat des TCA, Buzz Hargrove, demande avec insistance au premier ministre Stephen Harper de mettre fin sans délai à la revendication territoriale de Caledonia en Ontario de façon responsable et pacifique.     M. Hargrove a critiqué violemment la décision de M. Harper qui visait à accroître de façon excessive la présence policière lors de la contestation en dépêchant un grand nombre d'agents de la GRC à Caledonia.     "Ces mesures auront servi uniquement à exaspérer la collectivité autochtone qui défendait ses droits en matière de revendication territoriale dans le cadre d'une manifestation pacifique", a soutenu M. Hargrove dans une lettre adressée à M. Harper en date du 21 avril.     "Le gouvernement actuel n'a-t-il rien retenu des nombreux différends antérieurs concernant les revendications territoriales des Autochtones ? Nous devons miser sur des négociations pacifiques et non pas sur le harcèlement et l'intimidation par les services policiers", a déclaré M. Hargrove.      M. Hargrove fait appel au gouvernement Harper afin :     -  d'assurer le retrait immédiat de tous les agents armés de la GRC dans        la région concernée;     -  de mettre fin à l'émission de permis donnant lieu à des possessions        illégales de terrains;     -  d'établir un échéancier de négociations pacifiques avec les        Autochtones des Six-Nations en ce qui concerne leur revendication        territoriale à Caledonia;     -  de traiter en priorité et à grande vitesse l'ensemble des        revendications territoriales non réglées au Canada. Il y a plus de        600 revendications territoriales non réglées au Canada.      "Par le passé, la collectivité autochtone a fait souvent l'objet de discrimination et aucun gouvernement préoccupé de justice sociale ne devrait permettre que ses citoyens soient encore soumis à ce comportement honteux", a déclaré M. Hargrove.     M. Hargrove demande également au premier ministre de l'Ontario, M. Dalton McGuinty, de retirer les policiers de la PPO et de mettre fin au différend sans délai.     Plus de 800 délégués au Conseil du Syndicat des TCA, provenant de l'ensemble du pays, qui se sont réunis à Port Elgin en Ontario, ont voté en faveur du retrait des forces policières par le gouvernement et de la recherche d'une solution pacifique au différend.  http://www.newswire.ca/en/releases/archive/April2006/22/c6691.html

     

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  • LE COMMERCE DE LA PEUR
        (Extrait de l'Editorial du numéro 81 de  la revue DSALUD)

     

    Sais-tu que le virus de la grippe aviaire a été « découvert » il y a 9 ans au Vietnam ?

    Sais-tu que depuis ce temps seulement 100 personnes sont mortes DANS TOUT LE MONDE DURANT TOUTES CES ANNEES ?

    Sais-tu que ce sont les nord-américains qui donnèrent l'alerte quand à l'efficacité du TAMIFLU (antivirus humain) comme  préventif ?

    Sais-tu que le TAMIFLU soulage seulement quelques symptômes de la grippe commune ?

    Sais-tu que son efficacité face à la grippe commune est mise en question par une grande partie de la communauté scientifique ?

    Sais-tu que face à un SUPPOSÉ virus mutant comme le H5N1 le TAMIFLU soulagera à peine la maladie ?

    Sais-tu que la grippe aviaire jusqu'à aujourd'hui affecte seulement les oiseaux ?

    Sais-tu qui commercialise le TAMIFLU ?     

    Les laboratoires ROCHE

    Sais-tu à qui ROCHE a acheté la patente du TAMIFLU en 1996 ?
    GILEAD SCIENCES INC.


    Sais-tu qui était le président de GILEAD SCIENCES INC et qui est toujours
    aujourd'hui le principal actionnaire ?
    DONALD RUMSFELD, actuel Secrétaire de la Défense des USA

    Sais-tu que la base du TAMIFLU est l'anis étoilé ?

    Sais-tu qui s'est gardé les 90% de la production mondiale de cette plante ?
    ROCHE

    Sais-tu que les ventes de TAMIFLU sont passées de 254 millions en 2004 à 1000 millions en 2005 ?

    Sais-tu combien de millions en plus peut gagner ROCHE dans les prochains mois si ce commerce de la peur continue ?

     


    Le résumé de l'exposé est le suivant :


        Les amis de Bush décident qu'un produit pharmaceutique comme le TAMIFLU est
        la solution pour une pandémie qui ne s'est pas encore produite et qui a causé la mort de 100 personnes en 9 ans
        dans le monde entier.
        Ce produit pharmaceutique ne soigne pas la grippe commune.
        Le virus n'affecte pas l'homme dans des conditions normales.
        Rumsfeld vend la patente du TAMIFLU à ROCHE qui lui paye une fortune.
      ;   Roche acquiert les&nb! sp;90% de la production de l'anis étoilé, base de l'antivirus.
        Les gouvernements du monde entier menacent d'une pandémie et achètent à ROCHE des quantités industrielles
        du produit. Nous finissons par payer le médicament et Rumsfeld, Cheney et Bush font le commerce.

    SOMMES NOUS FOUS OU SOMMES NOUS IDIOTS ?
    AU MOINS PASSE CE MESSAGE POUR QUE ÇA SE SACHE




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  • Le barrage autochtone de Marysville est levé

    Marysville, Ontario

    Photo: PC/Jonathan Hayward

    Photo: Jonathan Hayward, PC

    Le service ferroviaire entre Montréal et Toronto est rétabli. Les Mohawks qui avaient érigé une barricade sur la ligne de chemin de fer à la hauteur de Marysville, entre Kingston et Belleville, ont accepté vendredi soir de lever leur barrage.

    Une trentaine de Mohawks de la réserve de Tyendinaga avaient bloqué la voie ferrée la plus fréquentée du pays, à l'aide de vieux autobus scolaires, pour exprimer leur soutien aux Autochtones de Six Nations qui occupent toujours un chantier de construction à Caledonia, près de Hamilton.

    Dans le courant de la journée de vendredi, le Canadien national (CN) avait obtenu une injonction pour déloger les protestataires autochtones. Leur blocage a affecté 24 départs prévus à l'horaire et plus de 3500 passagers, qui ont été transportés à destination par autobus. Via Rail avait également arrêté de prendre des réservations pour la fin de semaine.

    Les Mohawks se sont déclarés satisfaits des négociations qui sont actuellement en cours entre les représentants autochtones et les gouvernements fédéral et provincial.

    Un peu plus tôt, Queen's Park avait exprimé son désir de parvenir à un règlement négocié. « On a rien à perdre quand on continue de parler. On a beaucoup à perdre si on cesse de parler », a affirmé le premier ministre Dalton McGuinty.

    L'occupation se poursuit à Caledonia

    Blocus autochtone à Caladonia, en Ontario

    Pendant ce temps, plusieurs centaines de membres de la communauté autochtone de Six Nations continuent à occuper le terrain d'un complexe immobilier en construction à Caledonia, au sud d'Hamilton. Ils réclament les droits de propriété de ce terrain de 40 hectares en vertu d'un traité datant de 1784.

    Les Autochtones craignent cependant une nouvelle intervention policière. Une importante opération policière menée à l'aube, jeudi, n'a pas réussi à mettre un terme à leur occupation qui dure depuis la fin février.

    Au moins 16 personnes ont été arrêtées au cours de cette opération. Vendredi, elles ont été accusées d'assauts et de méfaits. La plupart d'entre elles ont été remises en liberté sous caution, mais elles doivent se plier à certaines conditions, dont celles de rester à au moins 30 mètres du chantier de construction et de respecter un couvre-feu.

    Le promoteur du projet immobilier, Douglas Creek Estate, affirme avoir acheté légalement le terrain, il y a 15 ans.

    http://radio-canada.ca/nouvelles/National/2006/04/21/002-crise-autochtone-ontario.shtml


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    Les Mohawks du Québec pourraient poser d'autres gestes pour montrer leur solidarité avec les Mohawks de Caledonia


    INFO690) - En Ontario, politiciens et représentants autochtones doivent se rencontrer aujourd'hui pour tenter de résoudre le conflit qui dure depuis plus de 50 jours à Caledonia, près de Hamilton.
    Des autochtones bloquent toujours l'accès à un projet de développement immobilier sur des terres qu'ils revendiquent en vertu d'un traité datant du 18e siècle. Ils bloquent aussi aujourd'hui des trains de Via Rail et du Canadien National.
    Les Mohawks de Kahnawake ont démontré leur appui hier sur le pont Mercier à la suite d'une opération policière ratée des policiers provinciaux de l'Ontario pour déloger les manifestants.
    Éric Cardinal, du Conseil mohawk de Kahnawake, affirme qu'il est possible que les autochtones d'ici posent d'autres gestes si les réactions gouvernementales ne démontrent pas de respect.
    M. Cardinal se dit convaincu que personne ne souhaite un affrontement aussi dramatique que celui d'Oka.

    Any Guillemette / Info690
     
     
     

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