• triste sort!

    Presse Canadienne (PC) 
    15/11/2006 16h40 

    À regret, des chasseurs du Grand Nord se préparaient mercredi à tuer des bélugas coincés depuis des semaines dans des lacs d'eau salée, où les glaces ne leur laissent plus qu'une ouverture réduite par où respirer.

    Les gens de la région de Tuktoyaktuk, dans les Territoires du Nord-Ouest, avaient d'abord espéré que les dizaines de mammifères marins retrouveraient leur chemin vers la mer de Beaufort avant que les glaces ne leur bloquent le passage, mais plusieurs bélugas n'y sont pas parvenus, aussi les chasseurs prévoyaient-ils intervenir jeudi.

    «Nous allons en récolter autant que possible», a fait savoir Paul Voudrach, le chef du comité des chasseurs et des trappeurs de Tuktoyaktuk et le représentant local du ministère de l'Environnement du gouvernement territorial.

    Environ 200 bélugas ont été aperçus au début d'août par des chasseurs dans la région située au sud de Tuktoyaktuk, des étendues d'eau reliées à l'océan par un canal de 100 mètres de large. A la fin d'octobre, il restait encore 80 des blancs mammifères, mais l'eau et le canal gelaient rapidement, et les ouvertures de respiration des bélugas rétrécissaient.

    Les résidants ont tenté d'inciter les bélugas à s'échapper vers la mer, mais une tempête, la fin de semaine dernière, a fait geler complètement le canal, ne laissant aux animaux qu'un seul trou par lequel respirer, de la taille d'un petit appartement d'une pièce. Il leur est maintenant impossible de s'échapper, selon Chuck Gruben, leader de la chasse.

    Abattre les bélugas pendant qu'ils sont encore en bonne condition vaut mieux que de les laisser geler lentement sous la glace, a expliqué M. Voudrach. «Les gens n'aiment pas voir les animaux souffrir.» De tels phénomènes se produisent de temps en temps, et font partie des cycles naturels, a-t-il ajouté.

    On ignore combien de bêtes se trouvent maintenant prises au piège.

    Chaque animal pourrait, à lui seul, fournir suffisamment de viande et de «muktuk» (de la peau avec gras sous-jacent) pour nourrir une ou deux familles nombreuses pendant l'hiver.

    Même si la plupart des chasseurs avaient déjà récolté suffisamment de viande au cours de la saison de chasse estivale, certains en prendraient volontiers un peu plus, a indiqué M. Gruben.

    Les chasseurs vont se rassembler autour de l'ouverture où les bélugas viennent respirer. Tôt ou tard, chaque béluga va devoir faire surface à cet endroit, puisque tous les autres trous sont gelés. Un homme harponnera l'animal, et un autre l'abattra d'un coup de fusil. Six autres hommes le sortiront de l'eau. Les bêtes seront dépecées sur place, et la viande et le muktuk distribués aux communautés de la région.


    http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2006/11/20061115-164055.html

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  • Des leaders autochtones des Amériques, de l'Afrique et du Pacifique Sud sont réunis depuis mardi à Hobbema, en Alberta, pour participer à un séminaire d'experts sur les traités, accords et arrangements existant entre leurs peuples et les États qui les abritent.

    Ce séminaire, organisé sous l'égide du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, se penche jusqu'à vendredi sur les meilleures façons d'assurer la mise en oeuvre de ces ententes.

    La rencontre, qui se tient sur le territoire de la nation Samson Cree des Maskwacis Cree, est la première à avoir lieu ailleurs qu'à New York ou Genève.

    Selon Willie Littlechild, chef régional de l'Assemblée des Premières Nations, la seule tenue de la rencontre sur un territoire autochtone est un événement en soi. Il espère que le gouvernement du Canada sera, à cette occasion, à l'écoute des besoins des autochtones d'ici, notamment en matière d'éducation.

    Un représentant du peuple maori de la Nouvelle-Zélande a déclaré à la CBC que les autochtones des quatre coins du monde sont tous frères et soeurs et doivent unir leurs forces pour parler d'une seule voix dans le concert des nations.

    Le séminaire est aussi l'occasion de discussions sur l'adoption, en juin dernier, par le nouveau Conseil des droits de l'homme, du projet de déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. Son adoption par l'Assemblée générale des Nations unies est prévue avant la fin de l'année. Le gouvernement Harper a déjà fait savoir son intention de ne pas appuyer son adoption à l'ONU.

    On estime à 370 millions dans le monde le nombre de personnes appartenant aux peuples dits autochtones.
    http://www.radio-canada.ca/regions/alberta/2006/11/17/002-autochtones_droits.shtml


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  • Un sur trois: C'est dans cette proportion que les Indiens canadiens, aptes au service, et d'âge militaire, se sont enrôlés au cours de la Première Guerre mondiale. De nombreux autochtones vivaient dans des régions reculées du pays où le bruit des canons d'Europe résonnait à peine. Néanmoins, environ 4 000 Indiens canadiens quittèrent leurs foyers et leurs familles pour se battre dans un conflit international qui faisait rage sur les champs de bataille européens.

     

    Un an après le commencement de la guerre, Duncan Campbell Scott, sous-surintendant général au ministère des Affaires indiennes, fit part de la réponse des Indiens au parlement:

    xml:namespace prefix = o /><?XML:NAMESPACE PREFIX = O /><O:P></O:P>

    Je suis heureux d'attirer l'attention sur le fait que la participation de la Grande-Bretagne à la guerre a suscité des expressions de loyauté de la part des Indiens et qu'ils ont offert de verser des contributions à l'égard des dépenses générales de guerre ou du Fonds patriotique. Certaines bandes ont également offert les services de leurs guerriers si nous en avions besoin.<O:P></O:P>

    Scott fit des déclarations semblables dans les rapports annuels des Affaires indiennes au cours des cinq années qui suivirent, à mesure que ses employés à travers le pays signalèrent une augmentation continue du nombre des recrues et des dons en argent provenant des réserves indiennes.<O:P></O:P>

    Malgré ces rapports, on ne connaît pas le nombre total de volontaires autochtones. À la fin de 1915, les fonctionnaires régionaux du ministère des Affaires indiennes reçurent l'instruction de remplir et de présenter les formules de rapport d'enrôlement des Indiens. Toutefois, dans ses rapports annuels, Scott précisa que tous les Indiens qui s'étaient enrôlés n'avaient pas tous été identifiés comme tel. En outre, comme son ministère s'occupait principalement des Indiens inscrits, les dossiers tenaient rarement compte des Inuit, des Métis et des autres autochtones canadiens qui s'étaient portés volontaires. Il en était de même de l'enrôlement dans les Territoires et à Terre-Neuve (qui ne s'était pas encore joint à la Confédération). On peut dire sans se tromper que plus de 4 000 autochtones se sont enrôlés.<O:P></O:P>

    Au gouvernement du Canada, dirigé par le premier ministre Robert Borden, on ne s'attendait pas à ce que tant d'aborigènes se portent volontaires. Au début, le gouvernement avait espéré décourager l'enrôlement des autochtones et il adopta une politique qui interdisait le service des Indiens outre-mer. On croyait en effet que l'ennemi percevait les autochtones comme des «sauvages» et que ces derniers feraient ainsi l'objet de mauvais traitements s'ils étaient faits prisonniers. La politique ne fut toutefois jamais appliquée de façon rigoureuse et elle fut abandonnée à la fin de 1915 à cause du grand nombre de demandes d'enrôlement de la part des Indiens de même que du besoin pressant de plus de troupes pour les Alliés.<O:P></O:P>

    L'appui des collectivités autochtones à l'effort de guerre des Alliés ne fut pas du tout unanime. Par exemple, certains conseils de bande refusèrent d'aider l'effort de guerre des Alliés à moins que la Grande-Bretagne ne leur reconnaisse le statut de nation indépendante. (Statut qui ne leur fut pas accordé.)<O:P></O:P>

    Après l'instauration de la conscription - le service militaire obligatoire - par le gouvernement du Canada en août 1917, nombre de chefs indiens pressèrent le gouvernement d'exclure les Indiens. Dans le passé, lors des négociations des traités avec les Indiens, certains chefs de l'Ouest avaient demandé et reçu la garantie du gouvernement britannique que les Indiens ne seraient pas tenus de se battre pour la Grande-Bretagne si celle-ci entrait en guerre. Le gouvernement se fit rappeler ces promesses nombre de fois. En janvier 1918, un décret fut adopté pour exempter les Indiens des fonctions de combat.<O:P></O:P>

    Pour ce qui est de l'enrôlement volontaire cependant, l'enthousiasme des autochtones fut évident à travers le Canada. Certaines réserves perdirent presque tous leurs jeunes hommes. Par exemple, seulement trois hommes aptes au service et d'âge militaire parmi les Algonquins de la bande Golden Lake restèrent dans leur réserve. Environ la moitié des Micmacs et des Malécites aptes à l'enrôlement au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse s'enrôlèrent et, quoique peu nombreuse, la collectivité de File Hills en Saskatchewan offrit presque tous ses hommes aptes à l'enrôlement. En Colombie-Britannique, tous les hommes célibataires de la bande Head of the Lake âgés de 20 à 35 ans se portèrent volontaires.<O:P></O:P>

    À Winnipeg, on rapporta dans un journal que «trente descendants des Métis qui combattirent aux côtés de Louis Riel en 1869-1870 ... viennent de s'enrôler à Qu'Appelle. Ils sont tous membres de la Société des Métis canadiens-français de cet endroit. Leurs noms sont inscrits dans le parchemin d'honneur de la Société.»<O:P></O:P>

    Les nouvelles de la guerre ne se rendaient pas facilement jusqu'à certaines collectivités autochtones du Canada. Les réserves du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et des régions du nord des provinces comptaient moins de réseaux de transport et de communication avec le reste du Canada. Souvent, les autochtones de ces régions n'étaient pas au courant de la guerre ou qu'il leur fût difficile de s'enrôler. Néanmoins, au moins 15 Inuit - ou des personnes d'ascendance inuit - du Labrador se joignirent au 1st Newfoundland Regiment. En outre, environ 100 Ojibwa des régions isolées au nord de Thunder Bay, en Ontario, se rendirent au centre de recrutement le plus proche, à Port Arthur ou à Fort William. Bon nombre servirent dans le 52e bataillon canadien d'infanterie légère et au moins six d'entre eux se méritèrent des médailles pour bravoure.<O:P></O:P>

    Une recrue du 52e, William Semia, un trappeur de la Compagnie de la Baie d'Hudson et membre de la bande Cat Lake dans le nord de l'Ontario, ne parlait ni anglais ni français quand il s'enrôla. Peu importe, il apprit l'anglais auprès d'un autre volontaire indien et, plus tard, il arriva souvent qu'on lui confia la tâche d'entraîner les pelotons.<O:P></O:P>

    Malgré l'opposition de son conseil à l'enrôlement des membres de la réserve, la collectivité des Iroquois des Six-Nations de Grand River au sud de Brantford, en Ontario, fournit plus de soldats que n'importe quelle autre bande indienne du Canada. Environ 300 d'entre eux allèrent au front. En outre, les membres de cette réserve, la plus populeuse au Canada, donnèrent des centaines de dollars pour aider les orphelins de guerre en Grande-Bretagne et pour apporter d'autres types de secours aux victimes de la guerre.<O:P></O:P>

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    xml:namespace prefix = v /><?XML:NAMESPACE PREFIX = V /><V:SHAPE id=_x0000_s1027 style="MARGIN-TOP: 0px; Z-INDEX: 2; MARGIN-LEFT: -16pt; WIDTH: 24pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 24pt; mso-wrap-distance-left: 7.5pt; mso-wrap-distance-top: 7.5pt; mso-wrap-distance-right: 7.5pt; mso-wrap-distance-bottom: 7.5pt; mso-position-horizontal: right; mso-position-horizontal-relative: text; mso-position-vertical-relative: line" o:allowoverlap="f" alt="La Ligur patriotique des femmes des Six-Nations brodèrent ce drapeau pour le 114e bataillon canadien d'infanterie." type="#_x0000_t75">

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    xml:namespace prefix = w /><?XML:NAMESPACE PREFIX = W /><W:WRAP type="square"></W:WRAP></V:SHAPE>Nombre des volontaires de la réserve des Six-Nations furent d'abord membres du 37th Haldimand Rifles, un régiment de la milice active non permanente établi dans la réserve. Ce régiment fournit la plupart des membres du 114e bataillon canadien d'infanterie, pour lequel on avait fait du recrutement dans la région. Cinquante Mohawks de Kahnawake au Québec, de même que plusieurs Mohawks d'Akwesasne, se joignirent aux recrues de Grand River dans cette unité. Des autochtones de l'ouest de l'Ontario et du Manitoba en devinrent aussi membres. Finalement, deux compagnies du bataillon étaient entièrement composées d'Indiens, y compris les officiers. En reconnaissance de sa forte composition d'autochtones, le bataillon adopta un emblème composé de deux tomahawks croisés en-dessous de la devise For King and Country (Pour le roi et le pays). De plus, les membres de la Ligue patriotique des femmes des Six-Nations brodèrent des symboles iroquois pour donner un drapeau distinctif au bataillon.<O:P></O:P>

    Peu après son arrivée en Grande-Bretagne en 1916, le 114e fut dispersé pour servir de renfort. Nombre de ses membres se retrouvèrent dans le 107e bataillon, une unité de Winnipeg composée entre autres de centaines d'Indiens des Prairies, et qui devint d'abord un bataillon de pionniers16 et qui fit ensuite partie d'une brigade de génie comptant plus de 500 autochtones. <O:P></O:P>

    La Tradition se propage<O:P></O:P>

    Il est difficile de dégager les raisons de la réponse autochtone. Nombre d'anciens combattants autochtones se sont portés volontaires pour les mêmes raisons que les autres Canadiens l'ont fait, c'est-à-dire, parce que leurs amis et leurs parents s'étaient enrôlés, par patriotisme, afin de connaître l'aventure ou simplement pour gagner une solde garantie. <O:P></O:P>

    Certains se sont portés volontaires pour des raisons propres à leur bande ou à leur réserve. L'un des membres de la bande mohawk de la baie de Quinte attribue le fort taux d'enrôlement sur sa réserve à ses liens avec la Grande Bretagne : «Nous sommes venus avec les Loyalistes des États-Unis. Nos traités ont été conclus avec la Couronne, donc si la Couronne lance un appel, nous répondons.» <O:P></O:P>

    Un historien autochtone prétend que la Grande Guerre offrait l'occasion d'assumer un rôle plus actif aux Indiens qui vivaient dans les réserves. Selon lui, le rôle des hommes était devenu moins important dans les réserves, et beaucoup d'Indiens avaient de la difficulté à s'adapter à ce changement. Il ajoute que pour certains d'entre eux, c'était la chance d'échapper à l'ennui. <O:P></O:P>

    La tradition influença également la réponse. Les autochtones canadiens avaient déjà combattu du côté de la Grande-Bretagne. On n'a qu'à penser au chef mohawk Joseph Brant au cours du 18e siècle. Brant était encore adolescent lorsqu'il combattit avec les Britanniques au cours de la guerre de Sept Ans. De plus, en 1775, Brant et 1 500 autres membres de la Confédération iroquoise des Six-Nations combattirent aux côtés du Royal Regiment de Grande-Bretagne pendant la révolution américaine. <O:P></O:P>

    La collaboration des Indiens aux activités militaires des Britanniques se poursuivit au fil des ans. Le plus jeune fils de Joseph Brant, John, suivit les traces de son père. Il fut capitaine des Northern Confederate Indians, et se battit contre les Américains au cours de la Guerre de 1812. <O:P></O:P>

    Plusieurs Mohawks du Québec firent le voyage vers le sud pour se joindre aux Iroquois de l'Ontario au cours de cette guerre. Les Américains firent davantage sentir leur présence au cours de la deuxième année de la guerre pendant la bataille qui se déroula à Beaver Dams, lorsque 180 Mohawks de Kahnawake, de Kanesatake et d'Akwesasne, ainsi que 200 membres des Six-Nations de Grand River, barrèrent la route à une expédition militaire américaine qui se rendait à Fort George. Au cours de la bataille qui dura deux heures, 15 Indiens furent tués et 25 furent blessés. <O:P></O:P>

    En tout, la Grande-Bretagne décerna 96 médailles pour services généraux à des Indiens du Canada pour leur aide militaire entre 1793 et 1814. <O:P></O:P>

    Les autochtones canadiens aidèrent aussi les troupes britanniques outre-mer. En 1884, au cours de la bataille de Khartoum au Soudan, les Britanniques lancèrent un appel aux volontaires canadiens pour aider à guider les soldats britanniques dans la remontée du Nil. Les soldats devaient porter secours aux hommes isolés qui étaient en poste à cet endroit. Le détachement du général Lord Garnet Wolseley comprenait près de 400 bateliers canadiens, les Voyageurs du Nil, dont 56 Mohawks  principalement de la bande de Kahnawake au Québec, et 30 Ojibwas du Manitoba et du nord de l'Ontario. Le chef Louis Jackson de Kahnawake donna des conseils concernant la conception des baleiniers qui furent utilisés pour le voyage et devint chef d'équipe. Il écrivit un livre au sujet des expériences que vécurent les autochtones de Kahnawake qui participèrent à cette expédition. Deux Indiens perdirent la vie au cours de la périlleuse expédition de 19 000 kilomètres qui dura six mois. L'expédition fut cependant vaine. Les troupes britanniques furent tuées deux jours avant que les sauveteurs arrivent. <O:P></O:P>

    De nombreuses recrues autochtones de la Première Guerre mondiale suivirent les traces de leurs ancêtres. Ce fut le cas de Cameron Brant, l'arrière-arrière-petit-fils de Joseph Brant. Il commanda un peloton du 4e bataillon canadien d'infanterie. Le lieutenant de 28 ans perdit la vie en 1915, près de Ypres, en Belgique, alors qu'il dirigeait une contre-attaque dans les tranchées ennemies. <O:P></O:P>

    Il se peut que Cameron Brant et de nombreux autres autochtones qui participèrent à la Première Guerre mondiale eussent été tentés de s'enrôler parce qu'ils étaient fiers des réalisations antérieures de leurs familles. Mais ces hommes ne se rendaient probablement pas compte qu'ils deviendraient à leur tour une source d'inspiration pour les générations futures. <O:P></O:P>

    <V:SHAPE id=_x0000_i1025 style="WIDTH: 337.5pt; HEIGHT: 0.75pt" alt="" type="#_x0000_t75"><V:IMAGEDATA o:href="http://www.vac-acc.gc.ca/sharedlayout/block.gif" src="file:///C:/WINDOWS/TEMP/msoclip1/01/clip_image003.gif"></V:IMAGEDATA></V:SHAPE>La plupart des Canadiens, y compris les autochtones, servirent dans l'infanterie du Corps canadien au sein de Corps expéditionnaire canadien (CEC). De nombreux autochtones devinrent tireurs d'élite et éclaireurs. On faisait ainsi appel - avec des effets dévastateurs - à leurs talents traditionnels de chasseur et de guerrier.<O:P></O:P>

    Les fonctions étaient simples et dangereuses. Les tireurs d'élite servaient à décontenancer l'ennemi en atteignant leurs cibles à partir de cachettes, appelées «nids». Avant une attaque, les éclaireurs se glissaient derrière les lignes de front afin de déterminer les positions de l'ennemi et leur force.<O:P></O:P>

    Pendant toute la guerre, le ministère des Affaires indiennes reçut de nombreuses lettres du front où l'on faisait l'éloge des tireurs d'élite et des éclaireurs autochtones. En outre, au moins 37 décorations furent décernées à des autochtones canadiens pour le courage dont ils firent preuve comme tireurs d'élite et éclaireurs, ainsi que pour d'autres actes de bravoure pendant la guerre. Les autochtones dont il est question dans le présent document ne représentent qu'une partie des anciens combattants autochtones pour qui la cause défendue était plus importante que leur vie.

    Les Sacrifices et les réalisations<O:P></O:P>

    La Première Guerre mondiale - sa guerre des tranchées, ses gaz toxiques et ses mitrailleuses - anéantit presque une génération de jeunes Canadiens dont au moins 300 soldats autochtones canadiens. D'autres moururent par suite de maladie, en particulier de la tuberculose, cette maladie qui sévissait dans les tranchées humides d'Europe. Nombre d'autochtones revinrent au Canada avec un début d'infection de cette maladie souvent mortelle.<O:P></O:P>

    Pendant quatre ans, les autochtones canadiens participèrent à presque tous les combats terrestres importants et y gagnèrent des médailles pour bravoure.<O:P></O:P>

    Ils ont également soutenu la cause des Alliés au pays, en faisant des dons d'argent et de marchandises aux diverses fondations patriotiques et de secours, et en investissant dans les obligations de la victoire. Au moment de l'Armistice, les dons des Indiens aux divers fonds de secours totalisaient plus de 44 000 $, un chiffre imposant pour l'époque. Les femmes autochtones, comme d'autres Canadiennes, furent actives dans ce domaine. Elles mirent sur pied des ligues patriotiques, des filiales de la Croix-Rouge et d'autres organismes de charité. Elles recueillirent des vêtements, de l'argent et de la nourriture qui furent envoyés outre-mer.<O:P></O:P>

    Les contributions des autochtones en temps de guerre ne passèrent pas inaperçues. Par exemple, quand le prince de Galles visita la région de Brantford, en octobre 1919, il remit aux Six-Nations une tablette en bronze commémorant 88 de ses membres qui avaient été tués au combat ou par suite des combats.<O:P></O:P>

    Dans le rapport annuel des Affaires indiennes de 1918-1919, Duncan Scott écrivit :<O:P></O:P>

    En cette année de paix, les Indiens du Canada peuvent contempler avec fierté le rôle qu'ils ont joué dans la Grande Guerre tant au pays que sur les champs de bataille. Ils ont très bien et très noblement maintenu les traditions loyales de bravoure de leurs ancêtres qui rendirent un service inestimable à la cause britannique en 1776 et en 1812, et lui ont ajouté un héritage d'honneur impérissable qui est un exemple et une source d'inspiration pour leurs descendants.<O:P></O:P>

    Il ne savait pas encore que l'on aurait très bientôt besoin de leur exemple et de leur inspiration. <O:P></O:P>

     <O:P></O:P>

    La Seconde Guerre mondiale<O:P></O:P>

    Le drapeau flottait fièrement, les fanfares jouaient et les troupes marchaient en quittant les réserves, les villages isolés, les rues des villes. Nous étions les soldats autochtones du Canada ... les guerriers dont la fière tradition remonte à des millénaires dans le passé obscur. Nous avons voyagé par bateau, par avion ... et la plupart du temps à pied. Dans des douzaines d'endroits - la France, l'Allemagne, l'Italie ... le Japon - nous avons hissé nos drapeaux, et nous avons été ensevelis dans ces terres étrangères. <O:P></O:P>

    La Réponse<O:P></O:P>

    Deux décennies plus tard<O:P></O:P>

    Le Canada déclara la guerre à l'Allemagne le 10 septembre 1939 et, pour la seconde fois en un peu plus de deux décennies, les autochtones répondirent rapidement à l'appel. Comme le notait le directeur de la Direction des affaires indiennes du ministère des Mines et des Ressources:<O:P></O:P>

    Ils n'ont pas mis de temps à offrir de l'aide, en hommes et en argent. Environ une centaine d'Indiens s'étaient enrôlés avant la fin de l'exercice financier [mars 1940] et la contribution des Indiens à la Croix-Rouge et à d'autres fonds se chiffrait à plus de 1 300 $.<O:P></O:P>

    Six ans plus tard, la Direction rapporte un total de 3 090 participants, y compris 72 femmes et 7 Indiens du Yukon. Cependant, le nombre réel de recrues autochtones fut probablement plus élevé que les chiffres le laissent croire puisque, encore une fois, certains Indiens, et la plupart des Métis et des Inuit, étaient exclus des calculs des Affaires indiennes. On ne sait pas non plus combien d'autochtones affranchis ont servi. En outre, un nombre inconnu d'Indiens canadiens des réserves situées près de la frontière canadoaméricaine ont servi dans les forces américaines.<O:P></O:P>

    Contrairement à la guerre précédente, la plupart des Indiens ne furent pas exemptés de la conscription. Le service obligatoire pour la défense du pays débuta en juin 1940. Toute personne de plus de 16 ans devait s'enregistrer de sorte que le gouvernement puisse contrôler le service militaire national et diriger la main-d'oeuvre civile liée à l'effort de guerre. En 1942, le service militaire obligatoire outremer fut instauré et, l'année suivante, le gouvernement statua qu'en tant que sujets britanniques, tous les Indiens aptes au service et d'âge militaire pourraient être appelés pour l'entraînement et le service au Canada ou outre-mer. Seuls les Inuit furent exemptés.<O:P></O:P>

    Nombre de bandes indiennes répondirent à cet édit du gouvernement en organisant des marches de protestation et en présentant des pétitions à Ottawa. Leurs membres ne croyaient pas être tenus de servir alors qu'ils avaient été exemptés du service obligatoire lors de la guerre précédente. La question de la conscription des Indiens fut soulevée à plusieurs reprises à la Chambre des communes. À la fin de 1944, elle reçut l'attention du Comité du Cabinet de guerre qui décida d'exempter certains Indiens : soit ceux des bandes qui, au cours des négociations des traités, avaient reçu l'assurance que leurs membres n'auraient pas à craindre la participation aux batailles de la Grande-Bretagne. Cette décision touchait en tout plus de 20 000 hommes.<O:P></O:P>

    Toutefois, il y eut probablement peu d'autochtones parmi les quelque 2 500 conscrits canadiens qui furent envoyés au front, de la fin de 1944 jusqu'à la fin de la guerre. À ce moment-là, la plupart des Indiens aptes au service s'étaient déjà portés volontaires. Dès 1942, un membre de l'opposition, John Diefenbaker, soulignait à la Chambre des communes : « Partout, dans l'Ouest, on a vidé les réserves de presque tous leurs hommes aptes au service. » On pouvait dire de même de nombreuses autres réserves à travers le Canada. Déploiement<O:P></O:P>

    Comme ils l'avaient fait au cours de la Première Guerre mondiale, la plupart des autochtones servirent dans l'infanterie, surtout parce que c'était le corps militaire qui avait le plus besoin de soldats. Ajoutons que les autres services armés - dont le nouveau Corps d'aviation royal canadien (CARC) et la Marine royale canadienne (MRC) qui se développaient - avaient des critères d'admissibilité plus restrictifs - par exemple en ce qui concerne les études - ou une préférence pour les candidats d'origine britannique. Un historien militaire explique :<O:P></O:P>

    ... lorsque la guerre éclata, un règlement de l'aviation empêchait de devenir officiers ceux qui n'étaient pas d'ascendance européenne pure. Le règlement a été abrogé peu après le début de la guerre. La Marine royale canadienne avait un règlement encore plus restrictif. Parmi les critères d'admissibilité pour le service à n'importe quel grade, on exigeait que le candidat soit « né sujet britannique, et de race blanche ». Bien que ce règlement n'ait pas été officiellement abrogé avant février 1943, quelques Indiens et Métis du Canada se portèrent volontaires et furent acceptés dans les deux armes dès le début de la guerre.<O:P></O:P>

    Il n'est pas surprenant que dans le rapport de la Direction des affaires indiennes pour 1942-1943, il n'y ait que 29 Indiens dans l'aviation et neuf dans la MRC, mais ce nombre s'était accru à la fin de la guerre. L'un de ces hommes, le lieutenant d'aviation Willard John Bolduc, un Ojibwa de Chapleau, en Ontario, a obtenu la Croix du service distingué dans l'Aviation pour ses exploits de mitrailleur au cours d'une série de bombardements en 1943.<O:P></O:P>

    Bien qu'encore une fois, nombre d'autochtones se soient distingués par leur adresse au tir et comme éclaireurs, ils firent preuve d'autres talents au cours de cette guerre. Les soldats autochtones du Canada assumèrent des fonctions qui étaient de plus en plus variées et difficiles. <O:P></O:P>

     <O:P></O:P>

     <O:P></O:P>

    Le Retour des anciens combattants<O:P></O:P>

    Les autochtones du Canada se portèrent volontaires pour servir au cours de la Seconde Guerre mondiale pour des raisons semblables à celles des autochtones qui s'étaient portés volontaires lors de la Première Guerre. Comme un ancien combattant métis l'explique, les difficultés financières les y obligeaient :<O:P></O:P>

    On ne trouvait pas d'emploi. ... Dans l'armée, la solde était d'un dollar et cinquante [par jour]. Ici, pour du travail sur une ferme ou quoi que ce soit, on pouvait toucher au plus un dollar. Un dollar et cinquante, c'était très alléchant.<O:P></O:P>

    La crainte du nazisme qui se propageait incita aussi les autochtones à s'enrôler. Voici ce que disait un autre ancien combattant métis à propos de cette idéologie qu'il considérait comme la plus grande menace à l'avenir de son peuple:<O:P></O:P>

    Notre véritable destin n'est pas lié au succès ou à l'échec des délibérations des Métis. ... Il est lié au maintien de notre existence en tant que Canadiens qui combattent pour les libertés que nous défendons et dont dépend notre victoire.<O:P></O:P>

    Comme lors de la Première Guerre mondiale, les agents de recrutement se rendirent dans les réserves, parfois sous la direction des représentants locaux des Affaires indiennes. Certains anciens combattants autochtones prétendent qu'ils se sentirent obligés de s'enrôler.<O:P></O:P>

    En outre, nombre d'autochtones furent fortement motivés par les récits de leurs pères et de leurs oncles qui avaient servi deux décennies plus tôt et dont plusieurs avaient connu les affres de la guerre.<O:P></O:P>

    Joe Dreaver, chef de la bande des Cris de Mistawasis, fut l'un des nombreux autochtones qui servirent au cours des deux Guerres mondiales. Pendant la Première Guerre, il fut sapeur et gagna la MM à Ypres. Dreaver avait connu les horreurs de la guerre. Il y avait perdu un frère à la crête de Vimy et un autre qui mourut par suite des blessures qu'il avait subies à Vimy. Il n'hésita pas à offrir son aide lorsque la guerre éclata de nouveau.<O:P></O:P>

    Dreaver abandonna sa ferme et conduisit 17 hommes de sa réserve au nord de Leask, en Saskatchewan, jusqu'à Saskatoon pour s'enrôler. Parmi eux se trouvaient trois de ses fils. Deux de ses filles s'enrôlèrent aussi et un frère plus jeune alla aussi servir outremer. À 48 ans, le chef n'était plus d'âge militaire pour le service outre-mer. Il resta au Canada dans la Garde des anciens combattants et surveillait des prisonniers de guerre à Medecine Hat, en Alberta.<O:P></O:P>

    Comme la famille Dreaver, le sacrifice des McLeod de Cape Croker, en Ontario, fut exemplaire. John, un Ojibwa, servit outremer pendant la Première Guerre mondiale et fut membre de la Garde des anciens combattants au cours de la Seconde Guerre. Six de ses fils et l'une de ses filles s'enrôlèrent aussi. Deux de ses fils donnèrent leur vie et deux autres furent blessés. En 1972, l'épouse de John, Mary Louise McLeod, fut choisie pour représenter les Mères décorées de la Croix d'argent. Mme McLeod fut la première Indienne du Canada à déposer une gerbe au Monument commémoratif de guerre du Canada, à Ottawa, au nom de toutes les mères canadiennes qui ont perdu des enfants au cours des guerres.<O:P></O:P>

    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Tom Longboat servit au sein de la Garde des anciens combattants dans un camp militaire près de Brantford. Ses deux fils, Thomas et Théodore, s'engagèrent dans les combats pour la première fois. Bien que civil, Francis Pegahmagabow participa à l'effort de guerre en travaillant comme gardien de sécurité dans une industrie de la défense près de la réserve Parry Island. Les sacrifices et les réalisations<O:P></O:P>

    <V:SHAPE id=_x0000_s1028 style="MARGIN-TOP: 0px; Z-INDEX: 3; MARGIN-LEFT: 0px; WIDTH: 24pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 24pt; mso-wrap-distance-left: 7.5pt; mso-wrap-distance-top: 7.5pt; mso-wrap-distance-right: 7.5pt; mso-wrap-distance-bottom: 7.5pt; mso-position-horizontal: left; mso-position-horizontal-relative: text; mso-position-vertical-relative: line" o:allowoverlap="f" alt="Le Momument commémoratif de guerre des Six-Nations-Mississauga dans le Parc des anciens combattants." type="#_x0000_t75"><W:WRAP type="square"></W:WRAP></V:SHAPE>Plus de 200 soldats Canadiens autochtones furent tués au combat ou moururent de leurs blessures au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les autochtones gagnèrent au moins 18 décorations pour bravoure au combat. Ils participèrent à toutes les principales batailles et campagnes, y compris le désastreux raid de Dieppe et l'importante invasion de la Normandie. Ils servirent aussi sur l'un des pires théâtres imaginables, Hong Kong, où près de 2 000 membres des Winnipeg Grenadiers et des Royal Rifles of Canada devinrent prisonniers de guerre des Japonais. Parmi eux se trouvaient au moins 16 Indiens et Métis, dont neuf succombèrent à des blessures ou à la maladie. <O:P></O:P>

    Pour plusieurs, l'adaptation à la vie militaire fut un choc. Un ancien combattant de la Colombie-Britannique explique que les volontaires de sa réserve, y compris ses 10 frères et cousins et lui-même, croyaient qu'il faudrait travailler très fort au cours du service militaire. Mais leurs premières expériences furent renversantes:<O:P></O:P>

    Certains d'entre eux n'avait jamais vu un train. Tout était nouveau pour eux. Les grands navires qui les amenèrent outre-mer étaient aussi nouveaux. Ils connaissaient peu de choses de l'Europe ... tout ce qu'ils connaissaient, c'était la trappe.<O:P></O:P>

    Les soldats autochtones revinrent au Canada avec des souvenirs incroyables et des émotions diverses. En même temps que les horreurs de la guerre, ils apportaient avec eux la fierté et la joie d'avoir aidé à libérer des peuples captifs. Ces autochtones revinrent en outre avec l'expérience de styles de vie différents, particulièrement avec celui de la Grande-Bretagne où, pendant des mois et, dans certains cas, pendant des années, ils s'étaient entraînés. Apparemment, cette exposition à une autre culture eut des conséquences pour les deux côtés:<O:P></O:P>

    Comme leurs camarades, les Indiens canadiens firent nombre d'expériences : les pubs britanniques, les choux de Bruxelles jusqu'aux bombardements. Au cours des deux Guerres mondiales ... les Indiens canadiens firent souvent l'objet de la curiosité et de la fascination des Britanniques. Outre leurs souvenirs de la Grande-Bretagne, certains de ces Indiens ... ramenèrent des épouses de guerre britanniques.<O:P></O:P>

    Tout comme au cours de la Première Guerre, les autochtones contribuèrent activement à l'effort de guerre au pays. En Colombie-Britannique, ils furent nombreux à se joindre aux unités de défense des côtes du Pacifique. Ces unités patrouillaient et surveillaient les côtes pour déceler des signes d'une invasion japonaise. Partout au pays, des Indiens et des Indiennes oeuvrèrent dans les usines de guerre et travaillèrent pour accroître la production agricole sur leurs réserves. En outre, les Indiens offrirent les terres de certaines réserves pour installer des aéroports, des champs de tir et des postes de défense. <O:P></O:P>

    Au Yukon, des membres de la bande Vuntut Gwitchin (connue à cette époque comme la bande Old Crow) commencèrent à correspondre avec un groupe d'orphelins anglais qui leur avaient fait parvenir des lettres pour les remercier de l'argent qu'ils avaient reçu après les raids aériens allemands. Les orphelins exprimèrent aussi leur gratitude au cours d'une émission radiophonique de la BBC. <O:P></O:P>

    En 1943, en reconnaissance du leadership et de la loyauté de quatre bandes, le roi George VI décerna la Médaille de l'Empire britannique aux chefs de la bande Nicikousemenecaning, en Ontario (autrefois la bande Red Gut), de la bande Kitkatla, en ColombieBritannique, de la bande Norway House, au Manitoba, et de la bande Vuntut Gwitchin, au Yukon. <O:P></O:P>

    Les premières nations du Canada donnèrent leur argent et levèrent des fonds supplémentaires en organisant des ventes à l'encan, des tirages, des journées sportives et des dîners spéciaux; ils ramassèrent toutes sortes d'articles de secours. À la fin de la guerre, la Direction des affaires indiennes rapporta que les bandes indiennes du Canada avaient donné plus de 23 000 $, sans compter les montants qui avaient été envoyés directement à la Croix-Rouge, au Fonds britannique des victimes de la guerre, à l'Armée du Salut et à d'autres associations charitables semblables, ainsi que des dons de vêtements et d'autres articles. <O:P></O:P>

    Encore une fois, les efforts des autochtones canadiens au pays et à l'étranger ont renforcé leur tradition de sacrifice et de réalisations en temps de guerre. <O:P></O:P>

     <O:P></O:P>

    Conclusion<O:P></O:P>

    Nous, vos fils et vos filles, nous souvenons de vous, esprits des guerres et des batailles du passé. Nous voulons la paix sur cette planète, notre Mère la Terre. ... Nous ne sommes pas munis des terribles armes techniques, mais de la sagesse des Anciens. Nous n'avons pas oublié, nous n'oublierons pas. Nous vivrons pour nos enfants et pour l'avenir.<O:P></O:P>

    La guerre ne doit jamais être glorifiée. Cependant, les sacrifices et les réalisations de ceux qui y ont participé ne doivent jamais être oubliés. Par respect envers les anciens combattants, nous devons à jamais rappeler le souvenir de leur service.<O:P></O:P>

    À cette fin, les membres de la collectivité autochtone du Canada ont formé des organisations d'anciens combattants et enregistré leurs expériences du temps de guerre dans des bulletins, des livres et des films. Dans l'introduction à l'ouvrage We Were There, une collection de souvenirs liés à la guerre publiée par l'Association des anciens combattants indiens de la Saskatchewan, l'éditeur explique:<O:P></O:P>

    Je voulais publier ... pour que les enfants indiens sachent que leurs pères et leurs grands-pères avaient combattu pour la liberté que nous chérissons maintenant. Nombre des Indiens qui ont combattu pour cette liberté ne sont pas revenus. Ce livre a pour objet de rendre hommage à ceux qui peuvent encore raconter leur histoire, et à ceux qui sont restés au champ d'honneur.<O:P></O:P>

    Les anciens combattants autochtones sont fiers de leurs contributions du temps de guerre. Certains ont fait des pèlerinages commémoratifs aux champs de bataille sur lesquels ils ont combattu des décennies auparavant. Des cairns et des monuments commémoratifs ont été érigés dans des endroits stratégiques sur plusieurs réserves. Les résidants s'y réunissent chaque année le 11 novembre pour les cérémonies du jour du Souvenir.<O:P></O:P>

    Les anciens combattants autochtones ont raison d'être fiers. Plus de 7 000 Indiens ont servi au cours de la Première et de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre de Corée, et un nombre inconnu d'Inuit, de Métis et d'autres autochtones y participèrent aussi. Selon un groupe d'anciens combattants autochtones, 12 000 autochtones ont servi au cours des trois guerres.<O:P></O:P>

    À chaque occasion, les soldats autochtones du Canada ont surmonté les défis culturels et fait des sacrifices impressionnants pour aider le pays dans ses efforts pour restaurer la paix mondiale. Ce fut une réponse incroyable - conforme à une tradition remarquable.

    ps: super article bravo! http://membres.lycos.fr/araca62/newpage.html


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    Notre mission est d’aider à bâtir un avenir solide en prévision d’une économie durable pour les cultures autochtones, les artistes autochtones, de participer et de contribuer à la sensibilisation des ressources de la Terre et de ses peuples. Nos cartes sont produites à partir de papier recyclé et sont conçues pour la réutilisation grâce à leurs messages insérés séparément à l’intérieur sur un deuxième feuillet.

    Pour la saison des fêtes 2006, c’est avec un grand plaisir que nous vous offrons notre collection exclusive créée par l’artiste peintre Innu Richard Fontaine «Menutan» de Mani-Uténam dans la région de Sept-Îles. Nous pouvons tous être fier de « Menutan » car il retourne pour la seconde fois, dans le cadre du prochain salon de la Société nationale des beaux-arts (SNBA), du 14 au 17 décembre prochain, au Carrousel du Louvre à Paris. Félicitations!

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    Ensemble, nous pouvons participer au développement d’économie durable en encourageant la conservation de la Terre. Partagez vos pensées et dites-les avec les CARTES DE LA TERRE. Nous vous invitons à visiter LA BOUTIQUE en ligne pour commander vos cartes de la Saison des fêtes 2006
     
    amitier tipied (fred)
     

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    4 novembre 2006
    Journée internationale d'actions contre le changement climatique

    En amont de la conférence internationale sur le climat de Nairobi et de la
    journée internationale d'actions contre le changement climatique, Le climat
    change... et nous, on fait quoi ?

    Le 4 novembre est la date retenue par les Organisations Non Gouvernementales
    pour que les citoyens se mobilisent sur toute la planète.
    Cette date précède
    de deux jours la Conférence internationale sur le climat des Nations Unies
    qui aura lieu à Nairobi (Kenya) du 6 au 17 novembre.

    Le Réseau Action Climat - France et les organisations partenaires ont donc
    décidé de lancer un appel pour que, le samedi 4 novembre, partout en France,
    des actions associatives et citoyennes soient initiées pour réclamer des
    mesures efficaces de lutte contre le changement climatique. Il est
    aujourd'hui important de manifester nos préoccupations concernant le
    réchauffement de la planète et de faire entendre aux
    décideurs l'urgence d'adopter des mesures fortes.
    Avec le soutien de : Les Alternatifs, les Verts, la LCR, les Amis de
    l'EcoZAC de la place de Rungis, Réseau Vert, Mouvement Ecologiste
    Indépendant et Alofa Tuvalu

    L'Association Cyber @cteurs a décidé de s'associer à cette mobilisation en
    vous invitant à interpeller le Président de la République et vos
    parlementaires et à participer aux moblisations (voir en fin de message et
    sur
    http://www.rac-f.org/4novembre
     
    Merci de votre mobilisation : il y a URGENCE

    Alain

    Le coût du réchauffement climatique pourrait atteindre 5 500 milliards d'euros
    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3228,36-828797,0.html?xtor=RSS-3244
    -
    >>>                        COMMENT AGIR ?

    C'EST FACILE : A VOUS DE SUIVRE LES 6 ETAPES SUIVANTES :

    1- Copiez LE TEXTE À ENVOYER ci-dessous entre les ############
    2- Ouvrez un nouveau message et collez le texte
    3- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
    4- Rajouter l'objet de votre  choix :
    5- Adressez votre message aux  adresses suivantes :
    cyberacteurs@wanadoo.fr
    petitions01@www.elysee.fr

    Cliquer ici :
    <mailto:cyberacteurs@wanadoo.fr;petitions01@www.elysee.fr>
    ou ici
    <mailto:cyberacteurs@wanadoo.fr,petitions01@www.elysee.fr>

    6- Envoyez le message

    cette cyber @ction est aussi signable en ligne
    http://www.cyberacteurs.org


    Par cette action, vous ferez connaître votre opinion au Président de la
    République Française et à Cyber @cteurs pour nous permettre d'évaluer
    l'impact de cette action.

    ============================
    Prénom, Nom
    Profession
    Adresse
    code postal Ville

    Monsieur le Président de la République,

    La France va participer à la Conférence internationale sur le climat des
    Nations Unies du 6 au 17 novembre à Nairobi (Kenya). Si nous sommes
    conscients que nous pouvons agir individuellement par nos actes quotidiens ,
    il est important et urgent que les décideurs adoptent des mesures fortes sur
    cette question qui concerne notre planète, l'ensemble de ses espèces
    vivantes et en premier lieu les humains.

    Une étude d'un ancien responsable de la Banque mondiale fait apparaitre que
    le réchauffement climatique pourrait coûter à l'économie mondiale jusqu'à
    5500 milliards d'euros si les gouvernements ne prennent pas des mesures
    radicales au cours des dix prochaines années . Ce coût serait alors
    supérieur à celui des deux guerres mondiales et à celui de la Grande
    Dépression de 1929, tout en rendant de grandes parties de la planète
    inhabitables et en créant un nombre de réfugiés, victimes de la sécheresse
    ou d'inondations, qui pourrait s'élever à 200 millions de personnes.

    Nairobi doit être l'occasion pour les décideurs d'avancer dans les
    négociations portant sur la deuxième période d'application du Protocole de
    Kyoto, qui commencera en 2012.

    Nous tenons par la présente à vous transmettre les trois messages qui nous
    paraissent essentiels à la veille de cette Conférence internationale sur le
    Climat :

      Il est urgent que les décideurs se mettent vite d'accord sur la teneur de
    leurs engagements après 2012. Tout retard dans la prise de décision rendra
    pratiquement impossible l'atteinte de l'objectif de la Convention, à savoir,
    la stabilisation du climat.

      Les pays industrialisés (dont nous sommes) doivent s'engager sur des
    objectifs beaucoup plus ambitieux de réduction de leurs émissions de gaz à
    effet de serre.

      Ces pays doivent aider les pays en développement à s'adapter aux effets du
    changement climatique qui sont déjà visibles.

    Nous demandons à ce que la France ait un positionnement courageux, moteur à
    Nairobi. C'est ce que nous attendons aujourd'hui de votre part en tant que
    Président de la République. Ne nous décevez pas ; c'est aussi pour les
    générations futures que vous agirez !

    ============================

    Rassemblements

    Paris  Rassemblement festif et marche pour le climat : RDV à 14h - Place du
    Châtelet  -->
    infos(at)rac-f.org
     - 06.26.40.07.74

    Elbeuf (76) ATTAC agglo Elbeuf : Stand sur le marché le matin et lettre
    envoyée aux maires des villes et au president d'agglo-->
    valerie.auvray(at)ac-rouen.fr
     
    Midi-Pyrénées Uminate - Pétition en ligne qui sera adressée au Président de
    la République le 4 novembre
    http://www.uminate.asso.fr/petition-nairobi-et-climat.html

    Lille Vélorution : 14h Grand Place pour rejoindre le Collectif pour une
    alternative à l'A24 (autoroute Amiens-Bruxelles) à 15 h Porte de Paris (M°
    Mairie de Lille) --> Christophe.Vieren(at)univ-lille1.fr
    20h : conférence-débat

    Rouen Marche nocturne.Départ à 18h devant le café "Le Marégraphe" situé sur
    le bord de Seine Rive-Droite (promenade) à la hauteur de la fac de Droit.
    --> www.effetdeserretoimeme.fr

    Bordeaux Rassemblement au "Miroir des quais", 14h30, en face de la place de
    la Bourse. Apporter des objets symbolisant la montée des eaux : bottes,
    bouées, tubas, palmes... Le "miroir" symbolisera la montée des océans due au
    réchauffement climatique.--> stephane.lhomme(at)sortirdunucleaire.fr

    Brest Vélorution avec le RIAC 29 et Brest à Pied et à Vélo
    --> http://velorution-brest.hautetfort.com

    Cergy-Pontoise (95) Déplacement à vélo, vélo, scooter et automobile
    électrique entre Jouy le Moutier et Cergy St Christophe.
    --> ajcfamily(at)orange.fr

    Strasbourg ARAN, Greenpeace et le Comité d'action deux roues. RDV à 14h30,
    sur le pont du marché, face au centre halles pour des animations, des jeux
    et des surprises... -->association.aran(at)free.fr
     / 03 88 44 09 30

    Besançon Les Verts de l'Agglomération Bisontine. RDV Place du 8 septembre de
    11h à 16h. Sous le thème des inondations : documentations, mise en scènes...
    --> Cécile Auché 03 81 81 06 66 secretariat.lesvertsfc(at)gmail.com

    Metz Les Amis de la Terre - ATTAC 57 - Metz à vélo
    Manifestation cycliste dans le centre ville.RDV à 10H Place d'Armes. Stand
    d'information dans le centre piétonnier. -->
    http:\\www.attac57.org
     
    Dunkerque Attac Littoral Nord - Distribution d'un tract sur le réchauffement
    climatique lors du marché et signature de la pétition d'Uminate
    --> alain-vandevoorde(at)wanadoo.fr

    Nice ViVA06 (Vivre en Ville Autrement dans le 06) organise un rassemblement
    puis une manifestation festive en vélo, roller...RDV à 14h devant la
    Préfecture du vieux Nice --> http://viva06.free.fr
     ou 06.99.83.74.14

    Marseille Les Verts et Greenpeace Marseille - Balade à vélo de 11h à 15h.
    RDV parvis Gare St Charles . Les Verts - S. Berles : 06 75 00 63 31
    Greenpeace - I. Taitt : 06 31 73 59 01
    isataitt(at)club-internet.fr
     
    Le Collectif un Autre Marseille habillera Marseille en vert ! Le ruban vert
    sera la marque d'un engagement des citoyens marseillais pour la protection
    de leur cadre de vie et de leur environnement !
    --> http://autremarseille.over-blog.com

    Avignon Greenpeace, AVENIR, Médiane et le CLAN - RDV à la MAS (5 rue des
    teinturiers) dès 14h30 pour une expo itinérante dans les rues pour
    sensibiliser le grand public et distribution de tracts surt les gestes
    écocitoyens
    --> ptibonome42(at)hotmail.fr
     - 06.81.64.12.42

    Nouvelle-Calédonie Ensemble pour la Planète - Cahiers de doléances et de
    propositions qui sera remis aux différentes autorités : communes, provinces,
    gouvernement local, Etat. --> pvpasco(at)canl.nc
     

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